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Qui peut sauver ma petite-fille mourante qui a accidentellement ingéré de la soude caustique

« Mamie, j’ai presque fini mes devoirs. Je te lirai des paroles de Dieu dans un petit moment ! » Duan Yu sourit joyeusement à Shasha, sa petite-fille guillerette, intelligente et sage. Celle-ci n’était plus l’enfant maladivement chétive d’il y a quatre ans, et Duan Yu ne put s’empêcher de repenser à cette époque…

« Mon cher frère, ma chère belle-sœur, entrez dans le salon… » Duan Yu les accueillit chaleureusement en les voyant arriver pour assister au mariage de sa fille. Elle ne savait plus où donner de la tête.

« Ouaaah… Ouaaah… » Duan Yu regarda autour d’elle pour voir d’où venaient ces pleurs. Sa petite-fille Shasha, âgée de six ans, montrait du doigt une bouteille d’eau en braillant et en sautillant d’un pied à l’autre sans pouvoir rien dire.

Duan Yu se précipita vers Shasha, dont la bouche ouverte était parsemée de boursouflures grosses comme des grains de raisin et qui ne pouvait plus respirer que par le nez. La voyant souffrir ainsi, Duan Yu eut une peur bleue, et des larmes roulèrent sur ses joues. Elle se hâta de ramasser la bouteille d’eau qui était par terre et constata que celle-ci contenait de la soude caustique. Elle fut prise de panique : « Que puis-je faire ? La soude caustique est corrosive, elle brûle pour de bon. Shasha en a bu en croyant que c’était de l’eau minérale. S’il lui arrive quelque chose… » À cette pensée, Duan Yu se mit à sangloter.

Le fils de Duan Yu, les autres membres de sa famille et ses amis, ayant entendu le tumulte, arrivèrent précipitamment et furent pétrifiés par la scène qui s’offrait à eux. L’air anxieux, son fils s’exclama : « Maman, il faut emmener Shasha à l’hôpital, tout de suite ! » Il prit Shasha dans ses bras et sortit de la maison en courant. Duan Yu essuya ses larmes et se dépêcha de le rejoindre. Ils foncèrent à l’hôpital communal.

« Ses lésions sont très graves ! Vite, il faut lui laver l’estomac ! » Cria le médecin. Cependant, dans la bouche de Shasha, les boursouflures éclataient et du sang jaillissait des coins de sa bouche. Elle ne tarda pas à blêmir et à perdre connaissance. En voyant que sa petite-fille était à l’article de la mort, Duan Yu redoubla d’inquiétude et d’anxiété. Shasha était dans un état critique et l’hôpital communal n’était pas en mesure de la sauver. Tout ce que pouvait faire le médecin, c’était des choses simples pour gérer le mal, puis appeler une ambulance pour transférer Shasha à l’hôpital du comté.

Pendant le trajet, Duan Yu ne cessa de prier Dieu en silence : « Ô Dieu ! Ma petite-fille est dans un état très grave, et je ne sais pas quoi faire. Ô Dieu ! Je veux simplement placer ma petite-fille entre Tes mains pour que Tu puisses mener à bien Tes orchestrations et Tes arrangements. Je Te demande de protéger mon cœur afin que je sois en paix devant Toi et que je puisse compter sur Toi pour surmonter cette situation. »

Après avoir examiné Shasha, le médecin cria à l’infirmière : « Vite, vite ! Amenez-la dans l’unité de soins intensifs ! » En entendant cela, Duan Yu, visiblement affolée, s’affala sur une chaise dans le hall. Sa petite-fille n’avait que six ans, et s’il lui arrivait quelque chose, que ferait-elle ? Plus elle y songeait, plus elle était bouleversée. Par la suite, elle se rendit à plusieurs reprises dans l’unité de soins intensifs, où elle constata que sa petite-fille était toujours inconsciente. Très soucieuse et anxieuse, déconcertée, elle pria Dieu sans cesse en Lui demandant de la guérir. À minuit, sa bru, qui avait pris un avion pour les rejoindre, arriva à l’hôpital. Le fils de Duan Yu, craignant que celle-ci soit trop affligée, l’emmena chez lui.

Duan Yu ne ferma pas l’œil de la nuit. Elle pria Dieu toute la nuit de l’apaiser et de protéger sa petite-fille, afin qu’elle puisse surmonter ce moment éprouvant. Elle endura de grandes souffrances jusqu’à l’aube. Soudain, sa bru l’appela : « Maman, Shasha est réveillée. Elle continue à cracher du sang, mais elle est hors de danger pour le moment. Ne t’inquiète pas… » Apprenant que sa petite-fille était hors de danger, Duan Yu fut submergée par l’émotion et se mit à remercier Dieu. Elle poussa un soupir de soulagement.

En un rien de temps, dix jours s’étaient écoulés, mais Shasha était encore incapable de manger des aliments solides, et elle ne pouvait pas boire de l’eau sans la vomir. Sa famille décida que le mieux était de la transférer à l’hôpital municipal. Là, le médecin, après l’avoir examinée, déclara : « L’état de cette enfant est pire encore que si elle avait un cancer. Il faut pratiquer une opération immédiatement pour lui ouvrir l’œsophage. Comme elle n’a rien mangé depuis longtemps, ses intestins se sont vrillés. Nous ne pouvons pas garantir que l’opération réussira, ni qu’elle n’aura pas de complications par la suite. » Bouleversée d’entendre le médecin parler comme s’il prononçait une condamnation à mort, Duan Yu se demanda : « L’état de Shasha est pire que si elle avait un cancer ? Y a-t-il le moindre espoir ? Nous avons déjà dépensé plus de 50 000 yuans pour son traitement. Où diable allons-nous trouver l’argent pour payer une opération ? Et que fera-t-on si l’opération ne réussit pas ? » En proie à l’inquiétude et au désarroi, elle se sentit affaiblie malgré elle, tout en pensant : « J’ai prié Dieu, alors pourquoi ne protège-t-Il pas Shasha ? » À cette pensée, elle réalisa soudain qu’elle adressait un reproche à Dieu, et elle se hâta de Le prier : « Ô Dieu, j’ai eu tort ! Je ne dois pas T’adresser de reproche. Que ma petite-fille puisse être guérie ou non, tout est entre Tes mains. J’ai la conviction que c’est Ton bon vouloir qui est derrière ce qui arrive maintenant. Simplement, je ne comprends pas Ton dessein dans l’immédiat, et j’ignore quelle est la leçon que je dois en tirer. Ô Dieu ! Je Te demande de m’éclairer, de me guider, et de me permettre de comprendre Ta volonté et de me soumettre à Tes orchestrations et à Tes arrangements. »

En rentrant chez elle, Duan Yu lut ces paroles de Dieu : « Durant les épreuves, il est normal que les gens soient faibles, qu’ils aient de la négativité en eux, ou qu’ils manquent de clarté au sujet de la volonté de Dieu ou de leur voie de pratique. Mais dans tous les cas, tu dois, tout comme Job, avoir foi en l’œuvre de Dieu et ne pas nier Dieu. Bien que Job fût faible et qu’il maudît le jour de sa naissance, il ne nia pas que toutes les choses dans la vie humaine ont été accordées par l’Éternel et que l’Éternel est aussi Celui qui les reprend toutes. Peu importe la façon dont il a été testé, il a maintenu cette croyance » (« Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement », dans La Parole apparaît dans la chair). En considérant ces paroles de Dieu, Duan Yu songea aux épreuves qu’avait connues Job quand il avait perdu ses troupeaux de bovins et de moutons, sa fortune familiale, ses biens et ses dix enfants, et quand son corps tout entier s’était couvert de furoncles douloureux. Bien qu’étant affaibli et souffrant considérablement, il n’avait pas péché par la parole et n’avait prononcé aucun mot de reproche à l’égard de Dieu, ni aucun mot susceptible de Le contrarier, car il croyait à la souveraineté de Dieu et savait que tout ce qu’il avait eu lui avait été donné par Dieu, qu’il ne l’avait pas gagné par son propre labeur. Job savait qu’en tant qu’être créé, que Dieu donne ou reprenne, il devait toujours Lui obéir. Il n’avait pas perdu sa foi en Dieu au cours de ses épreuves, il avait été capable de conserver un cœur craignant Dieu et de se soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements, et il disait : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni » (Job 1:21), et « Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ? » (Job 2:10). Finalement, Job avait porté un témoignage magnifique et éclatant pour Dieu, il avait fait honte à Satan et l’avait fait échouer et fuir en vitesse. Sa foi, sa révérence et son obéissance vis-à-vis de Dieu lui avaient valu Sa louange et Son acceptation. Par rapport à Job, Duan Yu se rendit compte que sa propre foi était pitoyablement petite. Alors que sa petite-fille avait avalé accidentellement de la soude caustique et avait été brûlée, non seulement Duan Yu n’avait pas eu un cœur craignant Dieu et n’avait pas cherché quelle était Sa volonté, mais elle avait encore moins montré une attitude d’obéissance envers Lui. Elle L’avait seulement supplié, de façon déraisonnable, de guérir sa petite-fille et de la protéger pour qu’elle se rétablisse rapidement. Comme l’état de sa petite-fille ne semblait pas s’améliorer du tout, elle s’était mise à en adresser le reproche à Dieu, ce qui signifiait qu’elle formulait des exigences vis-à-vis de Lui et qu’elle essayait de conclure avec Lui des accords. Elle songea qu’elle était un être créé, et que croire en Dieu et Le vénérer étaient des lois célestes. Par ailleurs, durant toutes ces années, elle avait été croyante et elle avait bénéficié en toute liberté des paroles données par Dieu. Elle avait aussi reçu de Dieu une grâce illimitée, notamment lorsqu’elle était tombée dans des escaliers à plusieurs reprises : Dieu l’avait protégée et elle ne s’était pas blessée. Or, non seulement elle n’avait fait montre d’aucune gratitude, mais elle en avait voulu à Dieu et ne L’avait pas compris parce que ce qu’Il faisait ne satisfaisait pas à ses exigences : elle se rendit compte à quelle point elle avait été inconsciente et déraisonnable. Elle se mit à verser des larmes de honte et prononça une prière d’obéissance et de repentance : « Ô Dieu ! Je suis si stupide et ignorante de n’avoir pas compris Ta souveraineté. J’ai tant bénéficié de Ta grâce et de Tes bénédictions, mais je n’ai jamais fait preuve d’une confiance en Toi véritable et je ne T’ai jamais vraiment obéi. Maintenant, ma petite-fille est gravement malade, et pourtant je continue à avoir vis-à-vis de Toi des exigences déraisonnables, à tel point que je Te reproche même ce qui est arrivé. Je suis si dénuée de conscience. Ô Dieu, j’ai eu tort. Je veux me repentir et remettre ma petite-fille entre Tes mains. Qu’elle guérisse ou non, je ne me plaindrai plus. Je veux seulement me soumettre à Tes orchestrations et à Tes arrangements, et me fier à Toi pour faire face à tout ce qui pourra se produire. »

Le lendemain matin, Duan Yu lut encore des paroles de Dieu : « Comme toutes les autres choses, l’homme est nourri, discrètement et inconsciemment, par la douceur, la pluie et la rosée de Dieu. Comme toutes les autres choses, l’homme vit inconsciemment sous l’orchestration de la main de Dieu. Le cœur et l’esprit de l’homme sont tenus dans la main de Dieu, et toute sa vie est contemplée par les yeux de Dieu. Peu importe que tu y croies ou non, toutes les choses, qu’elles soient vivantes ou mortes, évolueront, changeront, se renouvelleront et disparaîtront conformément aux pensées de Dieu. C’est de cette manière que Dieu préside sur toutes les choses » (« Dieu est la source de la vie de l’homme », dans La Parole apparaît dans la chair). Ces paroles de Dieu donnèrent confiance à Duan Yu et lui donnèrent de la force, et elle comprit que tout était entre les mains de Dieu, et que la vie et la mort, les heurs et malheurs des êtres humains sont aussi dans les mains de Dieu. Qui plus est, elle se rendit compte que la réussite de l’opération de sa petite-fille dépendait de Dieu et qu’aucun être humain ne pouvait en décider. Même si un médecin déclarait que sa petite-fille était condamnée, elle ne mourrait que si Dieu le permettait. Et quand elle avait entendu ce qu’avait dit le médecin, elle avait tressailli et avait eu peur, donc en étant inquiète et anxieuse en permanence à l’idée de ce qui pourrait arriver à sa petite-fille, ne s’était-elle pas fait prendre aux stratagèmes de Satan ? Satan voulait se servir de l’état de sa petite-fille pour la tenter et la déstabiliser, pour lui faire perdre sa foi en Dieu et pour la faire renier et trahir Dieu : Satan est vraiment abject ! Cependant, Duan Yu avait percé à jour son plan sournois, et en même temps, en réfléchissant aux paroles de Dieu, elle était arrivée à comprendre Sa toute-puissance et Sa souveraineté, et sa foi en Lui en était renforcée. Elle savait qu’elle ne devait pas continuer à être timide et craintive et à se faire avoir par Satan, mais qu’elle devait confier sa petite-fille à Dieu et se soumettre à la direction et aux arrangements de Dieu concernant le sort de celle-ci. Même si l’opération ne réussissait pas, elle n’en ferait pas le reproche à Dieu mais se soumettrait à Ses orchestrations. Ayant compris cela, Duan Yu se sentit bien moins mal à l’aise. Elle se hâta de prendre son petit-déjeuner et de se rendre à l’hôpital. Voyant que Shasha était toujours incapable de manger de la nourriture solide et de boire de l’eau, elle se mit à pleurer, mais en ne doutant pas que la vie de sa petite-fille était entre les mains de Dieu. Elle chuchota à son oreille : « Shasha, sois forte. Tu vas être opérée demain. Prie et fie-toi à Dieu, et avec Dieu derrière nous, il n’y a pas de raison d’avoir peur ! » Shasha hocha légèrement la tête.

Au cours de plus de 20 jours à l’hôpital municipal, Shasha subit trois opérations sans succès et le médecin, impuissant, déclara : « Vous devez vous préparer au pire. Sa gorge a été trop gravement brûlée par la soude caustique et l’accès à la trachée s’est élargi considérablement. Quand elle boit de l’eau, elle suffoque et la rejette. Nous ne pouvons plus rien faire. Le mieux serait que vous la rameniez chez vous. »

En observant sa petite-fille maigrelette, Duan Yu était très inquiète. La petite ne pouvait même pas marcher d’un pas assuré et n’était maintenue en vie que par sa perfusion. Si on la débranchait pour la ramener à la maison, il n’y aurait plus qu’à attendre qu’elle meure. Elle avait pourtant subi trois opérations, mais aucune n’avait réussi et le médecin avait déjà renoncé au traitement, un traitement pour lequel la famille avait d’ailleurs dépensé jusqu’au dernier centime. Désespérés, les parents de Shasha n’avaient d’autre choix que de la ramener à la maison.

Cependant, Shasha était tout simplement incapable de manger des aliments solides. On lui donnait tous les jours quelques gouttes de lait, mais elle le vomissait. La voyant aussi souffrante et émaciée, ses proches furent plongés dans le chagrin et le désespoir. Les voisins, s’étant aperçus de son état, échangeaient des commentaires : « Elle est tellement malade, pauvre enfant. On dirait qu’il ne lui reste plus très longtemps à vivre. » Leurs propos ne faisaient qu’aggraver la douleur et la détresse de Duan Yu, qui pleurait toute la journée, jour après jour, et ne pouvait plus manger ni dormir. Afin de garder Shasha en vie, le fils de Duan Yu l’emmenait tous les jours à l’hôpital où on l’alimentait par perfusion, mais personne ne savait combien de temps il lui restait à vivre. Avec le temps, la famille renonça à lui administrer le moindre traitement. Duan Yu en avait le cœur déchiré, et dans sa douleur, tout ce qu’elle pouvait faire était de prier Dieu en silence.

Qui peut sauver ma petite-fille mourante qui a accidentellement ingéré de la soude caustique

Alors que sa famille était au désespoir, Duan Yu apprit par une de ses amies qu’il existait un hôpital qui pourrait guérir Shasha, mais en contactant cet hôpital, son fils sut que l’opération coûterait 100 000 yuans, une somme qui était énorme pour la famille. Voyant sa petite-fille à l’article de la mort, Duan Yu fut encore plus affligée et se dit : « Shasha est encore si jeune. Si cette opération échoue comme les trois précédentes, pourra-t-elle le supporter ? Et puis, où diable pourrions-nous emprunter une telle somme ? Mais si l’on n’essaye pas et si Shasha meurt vraiment, comment notre famille pourra-t-elle jamais supporter un choc pareil ? » Duan Yu avait le cœur serré et ne savait vraiment pas quoi faire. Dans son désespoir, elle songea que Dieu seul était son soutien, et elle se mit donc à prier : « Ô Dieu ! Je sais que tout est entre Tes mains, aussi, une fois encore, je Te confie ma petite-fille et je Te demande de me conduire et de me guider afin que je sache ce qu’il faut faire… » Après avoir prié, Duan Yu repensa à ces quelque 20 jours depuis lesquels sa petite-fille était revenue à la maison. Elle n’avait pas mangé une seule fois et lorsqu’elle buvait de l’eau, elle la vomissait immédiatement après. Et pourtant, elle n’était pas morte de faim : n’était-elle pas sous la protection de Dieu ? Dieu dirige et administre tout, et notre vie et notre mort sont entre Ses mains, se dit Duan Yu. S’Il ne la faisait pas mourir, Shasha ne mourrait pas, et tant qu’il lui resterait un souffle de vie, il y avait encore un espoir qu’elle vive ! C’est pourquoi elle mit aussi entre les mains de Dieu la question de la collecte de l’argent pour le traitement de sa petite-fille.

Une semaine plus tard, ayant étudié toutes les solutions pour emprunter de l’argent, la famille de Shasha avait finalement récolté 100 000 yuans. La date de l’opération fut fixée. Duan Yu savait que c’était Dieu qui lui avait ouvert une voie, et en silence, elle Lui rendit grâce. Avant que son fils et sa bru n’emmènent Shasha à l’hôpital, elle exhorta sa petite-fille à prier et à se fier à Dieu quoi qu’il arrive, et celle-ci hocha la tête avec détermination. À l’hôpital, le médecin lui administra par perfusion une ration de dix jours, mais soudain, au moment où l’on se préparait pour l’opération, le fils de Duan Yu appela sa mère : « Maman, le médecin dit que sa constitution est trop faible, sans compter qu’elle n’a rien mangé depuis très longtemps et que son gros intestin est entièrement paralysé et vrillé. Ils peuvent seulement faire une tentative, mais ils ne peuvent pas garantir que l’opération réussira. Il faut seulement voir si la chance de Shasha peut durer. » à ces mots, Duan Yu sentit la panique la gagner à nouveau. Elle songea que Shasha n’avait que six ans et ne pesait que 11,5 kilos : pourrait-elle supporter une telle opération ? Et si, une fois de plus, l’opération ne donnait rien, Shasha pourrait… Mais c’est alors qu’elle pensa à nouveau : « Dieu est le Seigneur de toute la création, qui régit et administre toutes les choses. La vie et la mort de ma petite-fille sont entre Ses mains, et Dieu seul peut sauver les hommes. J’aurai beau m’inquiéter, c’est Dieu qui décidera du résultat de l’opération. Je ne peux que me fier à Lui et Le considérer, chercher Sa direction et me soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements ! »

« Dring, dring… » La sonnerie du téléphone interrompit ses pensées. Elle répondit. C’était sa petite-fille, qui lui dit non sans beaucoup de difficulté : « Mamie, je vais être opérée cet après-midi. Je n’ai pas oublié ce que tu m’as dit… » Les yeux de Duan Yu se remplirent de larmes, et ses sanglots l’empêchèrent de parler…

L’après-midi, Duan Yu resta assise près du téléphone à attendre en silence des nouvelles de l’opération de Shasha, tout en priant Dieu sans cesse. Elle voyait les aiguilles de l’horloge murale tourner : une heure, deux heures… Au bout de quatre heures, elle reçut enfin un appel de son fils, qui lui dit simplement que l’opération n’était pas encore terminée. En entendant cela, elle se mit à nouveau à se faire du mauvais sang et se hâta de prier Dieu, en Lui demandant d’apaiser son cœur et de la guider afin qu’elle comprenne Sa volonté. Ensuite, elle lut ces paroles de Dieu : « Lorsque tu seras convaincu que tu verras Ses actions dans ton expérience concrète, alors Dieu t’apparaîtra, et Il t’éclairera et te guidera de l’intérieur. Sans cette foi, Dieu sera dans l’incapacité de faire cela. Si tu as perdu l’espérance en Dieu, comment pourras-tu faire l’expérience de Son œuvre ? Par conséquent, ce n’est que lorsque tu as la foi et que tu ne nourris pas de doutes envers Dieu, ce n’est que lorsque tu auras la vraie foi en Lui, peu importe ce qu’Il fait, cela t’éclairera et t’illuminera dans tes expériences, et alors seulement pourras-tu voir Ses actions. Toutes ces choses sont acquises par la foi. La foi ne peut venir que par l’épurement, et en l’absence d’épurement, la foi ne peut pas émerger » (« Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement », dans La Parole apparaît dans la chair). En lisant ces paroles de Dieu, Duan Yu comprit qu’elle devait garder foi en Lui quoi qu’il arrive. Maintenant surtout, alors que l’état de santé de sa petite-fille était si grave, il n’en était que plus nécessaire pour elle d’avoir foi en Dieu. dans une situation aussi difficile, faire l’expérience de l’œuvre de Dieu et se soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements était le seul moyen pour elle de mieux percevoir les merveilleux accomplissements de Dieu et de mieux comprendre Sa toute-puissance et Sa souveraineté. Elle songea à l’histoire de Lazare dans la Bible : il était mort depuis quatre jours et son corps avait commencé à empester, mais il avait suffi que le Seigneur Jésus prononce un seul mot : « Lazare, sors ! » (Jean 11:43), pour que Lazare vive à nouveau et ressorte de sa tombe. L’autorité de Dieu s’élève au-dessus des cieux et c’est Lui qui gouverne notre vie et notre mort, se dit-elle. « Peu importe la difficulté de l’opération de Shasha, le fait qu’elle réussisse ou non est entre les mains de Dieu et je dois avoir foi en Lui. » À cette pensée, Duan Yu fut moins anxieuse et moins inquiète.

Sept heures plus tard, son fils la rappela et lui annonça joyeusement : « Maman, l’opération de Shasha a réussi, et le médecin a même dit que c’était un succès exceptionnel et qu’on avait beaucoup de chance ! » Duan Yu éprouva un grand soulagement et remercia Dieu. Elle savait très bien que la réussite de l’opération de sa petite-fille n’avait rien à voir avec la chance, mais que c’était grâce à l’attention et à la protection de Dieu et que c’était un de Ses accomplissements merveilleux.

Deux semaines plus tard, Shasha sortait de l’hôpital et revenait à la maison. Elle paraissait encore malade, mais elle pouvait parler normalement et manger des aliments faciles à digérer. Tous les voisins vinrent la voir, l’un après l’autre, et le fils de Duan Yu leur déclara : « Après l’opération réussie de Shasha, de nombreux patients d’autres services et des membres de leurs familles sont venus la voir, et ils ont dit que c’était vraiment un miracle qu’une fille de six ans puisse supporter une opération de sept heures, et que cette opération ait pu si bien réussir alors que son état était si grave ! »

Les voisins furent ravis et émerveillés : « C’est inimaginable ! Qui aurait pensé qu’elle aurait pu survivre après avoir été sur le point de mourir ! » En entendant cela, Duan Yu remercia et loua Dieu.

Quelques jours plus tard, alors que Duan Yu et les autres membres de la famille étaient assis en train de discuter et que la joie et les rires résonnaient à nouveau dans la maison, Shasha déclara joyeusement : « Papa, le jour de mon opération, j’ai prié Dieu et je me suis fiée à Lui. C’est Dieu qui m’a guérie, donc je vais être croyante ! » Le fils de Duan Yu regarda sa fille et lui répondit en souriant : « D’accord. Dorénavant, tu peux croire en Dieu avec ta mamie, et ton papa vous soutiendra tous les deux ! »

« Shasha, si on lisait un passage des paroles de Dieu ? » demanda Duan Yu. Shasha hocha la tête avec enthousiasme, et elles lurent ensemble : « C’est parce que la vie ne peut venir que de Dieu ; en d’autres termes, seul Dieu Lui-même possède l’essence de la vie, et seul Dieu Lui-même a le chemin de vie. Et ainsi, seul Dieu est la source de la vie et la source intarissable de l’eau vive de vie. […] La vie de l’homme provient de Dieu, le ciel existe grâce à Dieu et l’existence de la terre provient de la puissance de la vie de Dieu. Aucun objet qui possède la vitalité ne peut transcender la souveraineté de Dieu, et aucune chose, aussi vigoureuse qu’elle soit, ne peut éviter le domaine de l’autorité de Dieu » (« Seul le Christ des derniers jours peut montrer à l’homme le chemin de la vie éternelle », dans La Parole apparaît dans la chair). Après cet épisode de brûlure de sa petite-fille par la soude caustique, Duan Yu ne pouvait que dire intérieurement « Amen » après les paroles de Dieu. Elle avait véritablement appris que la vie des êtres humains vient de Dieu, que l’autorité et le pouvoir de Dieu sont uniques et que Dieu seul peut exprimer la vérité, accorder la vie aux hommes et leur montrer le chemin qu’ils doivent suivre. Elle repensa au moment où sa petite-fille avait accidentellement avalé de la soude caustique et où tous les médecins avaient déclaré qu’on ne pourrait pas la guérir. Tout le monde disait aussi que Shasha n’allait pas survivre plus de quelques jours. Et pourtant, plus de deux mois plus tard, elle avait bien supporté son opération, qui avait été un grand succès, et elle vivait toujours : Dieu n’avait-Il pas créé le miracle de la vie ? Lorsque sa petite-fille avait été malade, Duan Yu s’était fait du mauvais sang, elle avait été apeurée et ébranlée, à tel point qu’elle en avait même voulu à Dieu. Cependant, Dieu ne lui avait pas dérobé Sa face à cause de cela, Il s’était servi de Ses paroles pour l’éclairer et la guider, pour qu’elle se rende compte que sa foi en Lui était petite et que ses exigences envers Lui étaient déraisonnables, et Ses paroles lui avaient permis de trouver la volonté de se soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements. Quand elle avait été plongée dans la douleur et le désespoir, ce sont les paroles de Dieu qui lui avaient donné la foi et la force, et qui lui avaient permis de vraiment se fier à Lui. Duan Yu avait véritablement fait l’expérience de l’amour magnifique et profond de Dieu et de Ses accomplissements merveilleux. En outre, elle avait aussi appris à connaître de façon concrète et à apprécier Sa toute-puissance et Sa souveraineté : elle savait que c’était Dieu qui avait accordé à sa petite-fille une autre chance de vivre, et elle voulait consacrer le temps qu’il lui restait à tâcher de chercher la vérité et à s’acquitter de ses devoirs avec diligence afin de rendre à Dieu Son amour.

Trois mois plus tard, Duan Yu et son fils emmenèrent Shasha à l’hôpital pour un contrôle. Stupéfait, le médecin déclara : « Je n’aurais jamais cru ça ! Les zones brûlées ont complètement guéri. C’est un miracle qu’elle ait pu se rétablir aussi vite. Cette fille a vraiment beaucoup de chance ! » Ces propos renforcèrent encore davantage la foi de Duan Yu, qui savait que tout cela était dû au pouvoir et à la grâce considérables de Dieu et qu’autrement, sa petite-fille serait morte depuis longtemps. Les accomplissements de Dieu sont vraiment merveilleux et inimaginables, se dit-elle, et ils nous accompagnent partout et tout le temps.

« Mamie, j’ai fait mes devoirs. Lisons ensemble les paroles de Dieu. » Cet appel de sa petite-fille sortit Duan Yu de sa rêverie. Toutes deux, la grand-mère et la petite-fille, se mirent à lire les paroles de Dieu…

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