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Paroles de Dieu quotidiennes : Connaître Dieu | Extrait 50

186 23/10/2023

Les manifestations de l'humanité de Job au cours de ses épreuves (Comprendre l'intégrité, la droiture, la crainte de Dieu et l'éloignement du mal chez Job au cours de ses épreuves)

Quand Job a appris que ses biens avaient été volés, que ses fils et ses filles avaient perdu la vie et que ses serviteurs avaient été tués, il a réagi ainsi : « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna » (Job 1:20). Ces paroles nous parlent d'un fait : après avoir entendu cette nouvelle, Job n'a pas été pris de panique, il n'a pas pleuré, ni blâmé les serviteurs qui lui avaient apporté les nouvelles, encore moins a-t-il inspecté la scène du crime pour enquêter et en vérifier les tenants et les aboutissants et découvrir ce qui était vraiment arrivé. Il n'a démontré ni peine ni regret pour la perte de ses biens ni n'est fondu en larmes à cause de la perte de ses enfants et de ses proches. Au contraire, il déchira son manteau, se rasa la tête, se jeta par terre et se prosterna. Les actions de Job sont différentes de celles de tout homme ordinaire. Elles confondent beaucoup de gens et les provoquent à réprimander Job dans leur cœur pour son « sang-froid ». À la perte soudaine de leurs biens, les gens normaux sembleraient avoir le cœur brisé ou être désespérés ou, dans le cas de certaines personnes, pourraient même tomber dans une profonde dépression. C'est parce que les biens des gens représentent une vie d'effort dans leur cœur, c'est ce dont leur survie dépend, c'est l'espoir qui les maintient en vie ; la perte de leurs biens signifie que leurs efforts ont été vains, qu'ils sont sans espoir, et même qu'ils n'ont pas d'avenir. C'est l'attitude d'une personne normale envers ses biens et la relation étroite qu'elle entretient avec eux, et c'est aussi l'importance des biens aux yeux des gens. Ainsi, la grande majorité des gens se sentent confus par l'attitude calme de Job envers la perte de ses biens. Aujourd'hui, nous allons dissiper la confusion de tous ces gens en expliquant ce qui se passait dans le cœur de Job.

Le bon sens dicte qu'après avoir reçu des biens si abondants de la part de Dieu, Job devrait avoir honte devant Dieu à cause de la perte de ces biens, car il n'en avait pas pris soin ni ne s'en était occupé, il n'avait pas tenu aux biens que Dieu lui avait donnés. Ainsi, quand il a appris que ses biens avaient été volés, sa première réaction aurait dû être de se rendre sur les lieux du crime et de faire l'inventaire de tout ce qui avait été pris, puis de se confesser à Dieu pour qu'il puisse recevoir de nouveau les bénédictions de Dieu. Cependant Job n'a pas fait cela et il avait naturellement ses propres raisons de ne pas le faire. Dans son cœur, Job croyait profondément que tout ce qu'il possédait lui avait été accordé par Dieu et n'était pas le fruit de son propre labeur. Ainsi, il n'a pas cherché à capitaliser ces bénédictions, mais a adopté comme ses principes de vie sa défense bec et ongles de la voie qu'il devrait suivre. Il chérissait les bénédictions de Dieu et il rendait grâces pour elles, mais il n'était pas captivé par elles et il ne cherchait pas davantage de bénédictions. Telle était son attitude envers les biens. Il n'a rien fait non plus pour obtenir des bénédictions, ni ne s'est préoccupé du manque ou de la perte des bénédictions de Dieu, ni n'en a été peiné ; il ne devint ni follement heureux ni délirant à cause des bénédictions de Dieu, n'a pas ignoré la voie de Dieu ou oublié la grâce de Dieu à cause des bénédictions dont il jouissait fréquemment. L'attitude de Job envers ses biens révèle aux gens sa véritable humanité : premièrement, Job n'était pas un homme avare et n'était pas exigeant au sujet de sa vie matérielle. Deuxièmement, Job ne s'est jamais inquiété de ce que Dieu lui enlève tout ce qu'il avait ni ne l'a craint, ce qui était son attitude d'obéissance envers Dieu dans son cœur ; c'est-à-dire, il n'avait aucune exigence ou réclamation au sujet du moment où Dieu le dépouillerait ni au sujet de la possibilité que Dieu le fasse et n'en a pas demandé la raison, mais a seulement cherché à obéir aux arrangements de Dieu. Troisièmement, il n'a jamais cru que ses biens provenaient de ses propres labeurs, mais qu'ils lui étaient conférés par Dieu. C'était la foi de Job en Dieu et c'est une indication de sa conviction. L'humanité de Job et sa véritable quête quotidienne sont-elles clarifiées dans ce résumé en trois points ? L'humanité et la quête de Job faisaient partie intégrante de sa conduite calme quand il a fait face à la perte de ses biens. C'était précisément à cause de sa quête quotidienne que Job avait la stature et la conviction qu'il fallait pour dire : « L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté ; que le nom de l'Éternel soit béni », durant les épreuves de Dieu. Ces paroles ne surgirent pas du jour au lendemain ni ne venaient juste de passer par la tête de Job. Elles étaient ce qu'il avait vu et acquis au cours de nombreuses années d'expérience de la vie. Comparée à tous ceux qui ne recherchent que les bénédictions de Dieu et qui craignent que Dieu ne les dépouille, qui le détestent et s'en plaignent, l'obéissance de Job n'est-elle pas très réelle ? Comparé à tous ceux qui croient qu'il y a un Dieu, mais qui n'ont jamais cru que Dieu gouverne toutes choses, Job ne possède-t-il pas une grande honnêteté et une grande droiture ?

La rationalité de Job

Les expériences réelles de Job et son humanité droite et honnête signifient qu'il a pratiqué le jugement le plus rationnel et a pris les choix les plus rationnels quand il a perdu ses biens et ses enfants. De tels choix rationnels étaient inséparables de ses poursuites quotidiennes et des actes de Dieu qu'il avait appris à connaître au cours de sa vie de tous les jours. L'honnêteté de Job le rendit capable de croire que la main de l'Éternel règne sur toutes choses ; sa croyance lui a permis de connaître le fait de la souveraineté de l'Éternel Dieu sur toutes choses ; ses connaissances le rendaient désireux et capable d'obéir à la souveraineté et aux arrangements de l'Éternel Dieu ; son obéissance lui permettait d'être de plus en plus vrai dans sa crainte de l'Éternel ; sa crainte le rendait de plus en plus réel dans son éloignement du mal ; en fin de compte, Job est devenu intègre parce qu'il craignait Dieu et s'éloignait du mal ; et son intégrité le rendit sage et lui donna la plus grande rationalité.

Comment devrions-nous comprendre ce mot « rationnel » ? Une interprétation littérale lui donne la signification d'avoir du bon sens, d'être logique et raisonnable dans sa pensée, d'avoir des mots, des actions et un jugement sains, et de posséder des normes morales saines et régulières. Pourtant, la rationalité de Job n'est pas si facile à expliquer. Quand on dit ici que Job possédait la plus grande rationalité, c'est en rapport avec son humanité et sa conduite devant Dieu. Parce que Job était honnête, il était capable de croire et d'obéir à la souveraineté de Dieu, ce qui lui donnait une connaissance inaccessible aux autres, et cette connaissance le rendait capable de discerner, de juger et de définir avec plus de précision ce qui lui arrivait, ce qui lui a permis de choisir avec plus de précision et de perspicacité ce qu'il fallait faire et à quoi tenir ferme. Autrement dit, ses paroles, son comportement, les principes derrière ses actions et son code de conduite étaient réguliers, clairs et spécifiques, et n'étaient pas aveugles, impulsifs ni émotifs. Il savait comment réagir à tout ce qui lui arrivait, il savait comment équilibrer et gérer les relations entre des événements complexes, il savait tenir ferme à la bonne voie à laquelle on doit tenir ferme et, de plus, il savait comment traiter ce que l'Éternel Dieu donne et reprend. Telle était la rationalité même de Job. C'est précisément parce que Job était doté d'une telle rationalité qu'il a dit : « L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté ; que le nom de l'Éternel soit béni », quand il a perdu ses biens et ses fils et ses filles.

– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II

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